1. |
La mise en rayon
03:20
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J'fais la mise en rayon – malgré l'odeur des clochards – j'suis pas d'ces chômeurs des beaux arts
J'ai mon moteur et d'l'audace – j'passe les saisons j'coupe le film au cutter
S'ils trouvent que tu vas trop loin - un coup de fil et tu meurs. J'gueule comme Holeindre
Un coup de bite et tu pleures. Connasse - j'te paye pas pour geindre
J'ai passé la porte c'était soudain j'ai décidé de plus céder pour rien
Mes putains d'dents sont si soudées ouais – Tous des deps qui s'cachent sous des airs -
Ils s'demandent tous - c'qu'i' pourraient faire - D'mon côté j'ai trouvé _
J'manquais d'jà d'souffle - quand mon frère - malaxait mon cou comme un bourrin _
Sans rancune. Quand j'prends cinq droites j'en rends une …
J'en rends qu'une et j'sais qu'c'est jamais sans embûche -
Un gamin lèche les vitres dans l'bus. Sa mère regarde - ptetr qu'elle hésite à les lécher aussi
J'ai des théories hétéroclites au sujet d'ces autistes - Là j'reste de marb' faut r'faire le plein
Délit d'sale gueule – observeuh bien - j'ai mes « moi je moi » je comme marge de manoeuvre -
Oui je sais que je peux faire vomir ta meuf – j'ai pris en compte tous les facteurs
Je les connais j'dirais par coeur – touteuhs ces putes et ces lâcheurs
Farfouille les comme un extracteur de pensées - tu vas pas trouver d'valeurs à recenser
… Mes détracteurs pensent me détester plus fort que j'me déteste
J'fais tout pour m'améliorer mais je vois peu ou pas les progrès j'crois même que je regresse
J'suis preneur de son j'leur tends que des perches – en retour i' faut que j'me démerde
Honnête à propos de mes faiblesses – faut qu'j'arrête – y a que de quoi regretter d'l'être (c'est vrai)
J'ai ma goguernardise – j'fous pas les pieds dans les zones d'artistes
J'crois que j'm'enfonce quand je cause de ma vie – ... J'crois que j'vais juste partir
J'ai des mauvais souveuhnirs dans toutes les rues d'la ville – déjà des rhumatismes
Encore des trucs à dire mais j'écris que d'la merde ils sont unanimes ils ont vu l'av'nir
… Ça s'rait pas trop tôt pour un changement d'ambiance _
… Personne veut m'entendre – à propos – des bouts ou d'l'ensemble
J'suis le fils d'un mendiant j'm'en branle des tours ram'nez vous en bande ou en gang
Pour m'apprendre à prend' des coups mais j'le f'sais d'jà dans l'enfance -
Tant mieux y a qu'pour tenir qu'j'ai d'la force – qui peut me fréquenter ? –
Regarde les quoiqu'ils fassent dans la fosse – Est-ce qu'on peut les différencier ? J'pense pas -
M'tente pas j'vais à l'essentiel – Je n'm'exprime qu'au sens large
J'fais pas qu'pas passer quand même même si j'crois pas trop en moi
Mon patron m'a dit d'me faire aider par un psy
Pourtant j'me sens mieux qu'avant bien mieux qu'il y a deux trois ans
C'est flou et j'm'amoindris – sous les charges j'insiste
J'suis pas peureux c'est chaleureux qu'y ait Dieu partout dans le cadran
J'suis contagi-eux on m'l'a dit
J'm'épanche comme à l'accoutumé j'répands des ondes malignes
J'en vois pas l'bout tu sais – toujours pas d'goût d'succès
J'suis malade pour m'buter j'pourrais forcer un peu d'compagnie -
OK OK OK OK
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2. |
Le deuil
04:23
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J'avais l'niveau pour les grandes écoles – j'me suis autosaboté
Pour être médiocre – le point de non-retour c'est quand on s'habitue
J'connais l'match up – J'appuie pas sur tous les boutons à l'aveugle -
T'as vu ma gueule évidemment qu'j'veux faire des beutus et v'là l'buzz
Si j'arrive jamais à l'faire _ c'est comme le deuil
Pourtant j'sais que Dieu est éternel qu'y a pas de forceuh neuve -
Tout l'temps j'me réveille en sueur une nuit j's'rai mort de peur
J'suis prêt à vivre sans pudeur – à leur mord' le coeur -
Étape par étape dans des états biscornus - j'rigole plus -
J'm'ouvre moins aux gens j'ai assez servi d'vide-ordures
De courtes ou longues étreintes – ce que le prix comporte -
Elle m'aide à renfiler mes fringues comme si j'étais son gosse (Merciiiiii)
Merci pour l'inspi -
Même si mes ressources s'amincissent c'est toujours mieux que sur un site
(et toi) Combien faut qu'j'te paye pour un peu d'affection
Me fais pas de feu de paille je suis pas assez con
Te souviens tu des instants ? Comme dans l'refrain d'Antenne 2 ?
Tu sais si tu t'enfermes je vais finir par m'désister
Ils voudraient m'étriper pour mes idées ils aim'raient bien qu'j'me taise
Je fais qu'résister. Mon grand-père s'rait fier j'espère
(ouais OK) Ils appellent progrès la collaboration -
I' n'comprennent que l'adoration j'écris pas pour m'exhiber -
Ils ont des gueules de rentier. De directeur de chantier.
Ils t'engueulent quand tu d'mande de l'aide. J'ai vu tant de merde. (J'vais les planter)
(Jvais les planter)
(Jvais les planter)
(Jvais les planter)
T'as l'teint d'un ange mort – tout juste encore un peu vivace –
Les ch'veux châtains couleur fange propre émanants comme un second visage
T'as l'ton narquois – d'une bourge élevée par son papa
La fille que tout l'monde aime – t'es dans un monde à part
Solitude par élitisme y a personne à ta hauteur
Tu t'rabattras – sur des illusionistes des arnaqueurs
Tu peux pas faire trois pas sans t'faire emmerder dans la rue -
Par quelques banlieusards – en cela – tu envies ceux qui vivent dans la brume
Je sais qu'c'est lourd à force
Tout l'monde te r'garde – tout l'monde te drague – tu s'rais qu'une douce amorce
Tu trouves ça inquiétant si tes qualités t'rendent étranges
La fille que tout l'monde aime tu flottes au d'ssus des tempes des gens
Tu sais t'es belle comme un solstice d'été
Regarder les palettes brûler - sans les avoir vues s'faire porter
Tout est offert hormis les clés -
Et y a c'truc qui m'empêche de m'encorder
Tu sais t'es belle comme un solstice d'été
Regarder les palettes brûler - sans les avoir vues s'faire porter
Tout est offert hormis les clés -
Et y a c'truc qui m'empêche de m'encorder
Tu sais t'es belle comme un solstice d'été
Regarder les palettes brûler - sans les avoir vues s'faire porter
Tout est offert hormis les clés -
T'es tellement belle ça m'donne envie de m'éteindre pour toujours
Tu sais t'es belle comme un solstice d'été
Regarder les palettes brûler - sans les avoir vues s'faire porter
Tout est offert hormis les clés -
T'es tellement belle qu'est-ce que j'peux faire à part tenir le coup
Regarder sans toucher – moi j'suis pas partisan
Incroyable – quel Dieu tricheur t'as fait une part d'vivant
Pour les gouffres et pour toi – la même attirance
Espace vulnérable sous l'casque – sois la balle qui rentre
J'suis pas d'ces corps que le Seigneur habite
J'suis plutôt poussé par la mort de la soeur de mon meilleur ami
Quand j'te vois j'vois des futurs possibles (où les gens vivent)
De l'éclat dans des trucs plutôt gris (j'mouille mes gencives)
J'fais vite fait acte de présence
Ça change de trottoir, dites le si je dérange
Les mains dans du plâtre comme à chercher un soupçon de prescience
A vider mon sac, à remettre de l'escence
Tu sais t'es belle comme un solstice d'été
…. (la laaaa)
Tu sais t'es belle comme un solstice d'été
Tu sais t'es belle comme un solstice d'été ….
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3. |
Les lâcheurs
02:25
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J'rappais pas pour les résultats – j'rappais pour m'laisser du bras –
J'en ai plus b'soin mais j'ai plus l'choix – j'continue mais j'exulte pas
Parait qu'si j'laisse tomber c'du gâchis ah oui d'votre côté c'est gratuit
Et moi j'fais qu'songer plus à vif une à fonder une famille
J'aim'rais changer jusqu'à qu'les gens s'demandent si on m'a remplacé -
J'aim'rais qu'mon sperme soit blanc nacré et j'irai sans r'garder si on peut m'rencarder -
Avec un chirurgien
J'm'en fous qu'elle simule - hein tant qu'elle simule - bien
Toutes mes idées on m'les chourre – les lâcheurs restent des lâcheurs
Quand j's'rai l'nouvel acteur i' reviendront m'lécher la chair
J'écoute pas c'que dit le chir' – j'écoute pas je signe
Je sors d'ma torpeur – je lance le launcher (ding)
Mes sinus gonflent appuient sur l'arrière de mes yeux et eux -
J'leur demande même pas de m'aider dans toutes ces affaires de mes deux
J'suis peu alerte je m'émeus peu ch'tords mes travers je fais c'que j'peux
J'vous prie de pas chambarder c'que j'ai creusé
Les premiers s'ront les premiers donc j's'rai premier si possible -
Si j'en suis capable si j'peaufine si j'fais un saccage historique
Après tout – beaucoup marquent l'histoire pour la cambrioler
Ça t'dégoute – qu'i' s'fassent pas emprisonner
Occupe toi déjà de ce sur quoi t'as une emprise
Cogite sur c'qui t'dépasse si tu veux vraiment te rend' triste
Mais j'dirais que tes espaces sont d'jà assez en crise
Laisse les gens débattre ils finiront tout d'même en kit
Les escrocs sont bien en place comme le sternum des gens normaux
Maudit futur sans remparts où plus personne n'est encore beau authentiquement
Ils ont trahi et vendu nos sentiments
Je vadrouille sur ce tamis deux trois indices autant m'y rendre ...
(Allez !) Je sais plus où m'cacher
J'sais plus trop c'que j'peux faire à part chialer ou m'fâcher -
Faut rester serein - presque se forcer à l'être
Ils sont devins elles sont parfaites _
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4. |
Les yeux qui tombent
02:55
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Ils ont la main dans mes tifs ils chercheuht quoi ? –
I' voient pas l'gamin émotif en moi plutôt un phénomène de foire
Ils sont aveugles ça m'peine de l'voir
Ils forment des équipes de genre cent-quarante déchiffrent des propos transparents
Ils sont aveugles ça m'peine de l'voir (a-ah a-ah)
Ils sont aveugles ça m'peine de l'voir(aaaaaaaaaa)
Ils sont aveugles ça m'peine de l'voir (a-ah a-ah)
Ils sont aveugles ça m'peine de l'voir(aaaaaaaa....)
Ils ne racont'raient rien même si leur voix portait –
Ils déclar'raint forfait – Ils trouv'raient toujours dans quoi s'conforter
Ils n'aiment les marginaux qu'à travers un écran
Ils pens'ront via leurs journaux que j'suis infréquentable (rien d'inquiétant) –
Ils ne font pas d'éclat – s'arrêtent avant les sous-partition
I' t'laisseront souffrir à l'écart – par superstition
Ils sont peu dubitatifs – ils sont si pusillanimes
Ils savent pas eux même c'qui les anime...
Ils disent que j'ai les yeux qui tombent
Ils n'y croieraient pas que ce soient eux qui montent
Ils n'y croieraient pas une demi-s'conde
Ils n'y croieraient pas une demi-s'conde
Ils disent que j'ai les yeux qui tombent
Ils n'y croieraient pas que ce soient eux qui montent
Ils n'y croieraient pas une demi-s'conde
Ils n'y croieraient pas une demi-s'conde
Ils me font tous des procès d'intention
Ils me confondent avec leurs inventions
Ils me voient comme un concurrent -
Ils ne s'expriment qu'en conspuant peut-être ne suis-je qu'un con sûrement que non
Ils sont pas sûrs du réel ils gémissent pas quand tu les baises -
Ils disent toujours qu'ils n'auraient pas dû t'écouter quand tu les aides
Ils ne s'en rendent pas compte ...
Ils d'mandent pardon – réponds « sans-façon » et pardonne-les …
Ils sont riches en sensations factices le reste c'est pas donné
… Ils sont à l'heure j'suis assomé (tout l'temps en r'tard) -
I' ronflent dans le boucan dortoir j'suis dans l'coaltar et c'est même pas ma place
Ils nourrissent mon envie de monter ma propre arnaque -
Ils se sont fait couper la queue ils ont fait que bouder un peu
Ils me ressemblent ils sont mous et grincheux -
Ils voudraient m'voir atterrir dans des clôtures - comme à mon habitude
Ils voudraient refaire mes coutures pour me rendre taciturne
Ils disent que j'ai les yeux qui tombent
Ils n'y croieraient pas que ce soient eux qui montent
Ils n'y croieraient pas une demi-s'conde
Ils n'y croieraient pas une demi-s'conde
Ils disent que j'ai les yeux qui tombent
Ils n'y croieraient pas que ce soient eux qui montent
Ils n'y croieraient pas une demi-s'conde
Ils n'y croieraient pas une demi-s'conde
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5. |
Le Prochain Testament
02:04
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J'mets plus d'capotes quand j'vais au putes – comme ça j'crèv'rai plus vite
Ils s'peut qu'j'racroche à force d'appels du vide - T'es pudique
Rien à foutre – enlève pas l'bas je te viole à la Jul -
J'suis dev'nu comme papa je ne parle plus que d'musique et d'suicide
S'ils ont l'bras long j'ai le dos large dommage pour eux
J'ai d'la place pour cinq cents couteaux encore_
Si y a qu'les bourreaux qu's'en sortent moi je suis pas nouveau dans c'job_
J's'rai un bourreau d'travail j'écorcherai c'boulot dans l'torse_
Faudrait qu'je baise avec des mecs à priori c'est gratuit ça dépanne -
Et j'aurais ptetr plus d'accès aux médias si on m'traite de pédale
J'suis ha-ï comme le maréchal p. pour tout c'qui m'a échappé
Parfois j'ai câblé ça m'arrive
Je me sens fort d'ici mon prochain état dépressif
Tout est en ordre - sauf ma chambre - rien dans les poches - rien à la banque -
On me reproche des trucs mais j'vais pas m'arracher les tifs
Pour des types qui croient êt' jamais en tord – pour des années en somme
Dormir c'est pas de l'indulgence
Ça devient rudement vite de l'imprudence ….
Ceux qui ont eu de vrais parents ne calculent pas leur chance
Ils s'y habituent gravement comme à l'Etat d'Urgence –
Salle d'attente de la mission locale pour l'emploi –
J'comprends pas tout en soi – mais ça s'arrange
J'ai bien rempli mon crâne – mais toujours le doute s'installe –
J'ai tout les pouvoirs – j'peux être amoureux même pour un soir
Faut qu'j'améliore ma posture
Des trucs qui m'préoccupaient maint'nant ça m'occupe
Ça cause ça cause plus – ça m'intéresse pas – j'suis à l'étage d'au d'ssus
J'suis au septième à refréner mes spasmes
J'me sens coupable – quand les gens m'donnent de l'affection
Je sais bien pourquoi j'ai déjà r'tourné la question
On r'fait pas son enfance alors je cherche les brises
J'baisse pas les bras – j'fais d'mon mieux dans l'ensemble
J'veux agir me bouger – j'en peux plus d'trifouiller la merde –
Faut qu'j'arrête- de me souiller j'peux l'admettre
J'ai eu des rêves de nous deux j'me brûle au ras du mur
Trop d'amour à donner à des gens qui n'ont rien d'mandé
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6. |
La morve
02:51
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Alors j'devrais tout mettre dans chaque couplet - j'te l'accorde pas, j'laisse couler la morve ça sort
comme ça sort – y a pas toujours du fond dans la forme regarde moi m'croûter
… J'écris à même le passage clouté – klaxonnez comme vous voulez j'entends rien –
À part ma voix au loin s'écrouler dans l'enceinte – j'crache mon jus i' n'vous reste qu'à goûter
J'vais pas tout déverser là tout à coup. Marquage précis comme une croix ou trois clous
Le fil du truc c'ui d'un large coutelas rouge. L'angoisse coude à coude pour trois pages bout à bout
Putain d'bourgeois goûte sa schnouffe goulûment en jactant du Saïan Supa Crew tout du long
J'ai claqué tout mon courage pour du vent Gardé tout ça pour toi gâché tout ça pour ça
Un coup d'barre me foudroie genre – changement de climat
Elle était si froide elle sortait de l'image en tournoyant
L'air incertain – ou orgueilleux un courant arrange sa frange comme s'il le peut
Rien qu'la r'garder me rapproche de Dieu – mais elle préfère que j'me tienne loin
Donc j'suis dans un appart miteux – en train d'me faire piper sans protection
Deux grosses cuisses adipeuses – le fric et pas d'aut' question, pas d'objection
J'suis pas fier de moi, mais j'suis fier de moi quand j'écris trente-sept se-pha quand j'arrête de boire
(ça coule, ça coule)...
Et j'fais l'geste comme il vient comme des skins tagueurs
Dessinateur – méditateur – médi-a-teur –
Et j'kick à coeur – ouvert – et puis ta gueule
allez qu'on m'enterre à illkirch-graffenstaden – avec mon grand-père
I.ci – pas d'heure j’accueille. tous ceux qu'sont en perte on se débrouillera on se débrouille
On s'décourage puis on débraye
J'ai pas la rançon j'accoure. Avec un sac de sport remplit d'faux billets
Chie quelqueuhs peufs par le gosier. J'écrirais bien plus de chansons d'amour mais 99% des meufs
m'ennuient
Trempe le linge dans du camboui – Ouvreuh les tiroirs de quatre ou six samples
Trouveuh l'adoucissant
L’État t'encule. Couvreuh tes cris – avec ses grognements –
Les baffes la lutte. ça ne prescrit – pas les mêmes ordonnance –
J'étale j'm'abuse – j'me fais du mal – dehors comme dedans – mais pas plus longtemps
J'm'endors dans les trams. Les mains dans les poches – pour pas qu'on m'vole – et ça c'du bon sens
.. Et toi tu consens. à s'entasser dans des villes et des villes –
qu'est-ce que tu fous là – c'est l'jeu du foulard – ils sont cloisonnés vides et dépressifs
J'emmerde ce goulag – c'est quoua ce choua – manutention ou les chiffres et les chiffres
J'me dégonfleuh pas – c'est rien ça va – les deux donnent envie d'se guerflin mais l'un s'ressent
comme du vrai travail et c'est déjà ça (enfin voilà quoi)
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7. |
Les remerciements
03:05
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Les séances d'ingé ça coûte des tunes – j'vais commencer à revendre mes meubles
Toutes ces putes _ orientent leur pensée selon le sens des moeurs
J'suis mon entraineur – dès mon entrée j'beugle sur moi
En disant c'toujours quand c'est l'heure qu'tu flânes
Tous les ans. Obsédé par une fille différente
Promis juré c't'année c'est différent. C'est fini l'errance
J'veux les moyens d'vivre au d'ssus des gens qui vivent au d'ssus d'leurs moyens –
Je veux vivre des rentes. J'm'en branle si c'est pas bien
J'suis pas chrétien j'suis pas baptisé – j'suis pas non plus païen
J'suis juste avisé – j'sens Dieu au creux d'mon tarin
Autant qu'j'le sens au creux d'mon palpitant
Parfois c'était pas des accidents – c'était manoeuvrable facilement –
Est-ce qu'j'fais exprès que mes efforts mènent à que dalle
J'crois que j'manque de patience une part de moi veut pas qu'je gagne
Ou alors. Justement veut gagner trop vite
Tout d’abord. J'vais aller vomir. J'vais tout passer au crible
Je suis le plus impudique escroc tout c'que je dis dans la musique est faux
Sauf la phrase d'avant. Ou ptêt' que presque tout est vrai
J'veux plus écrire J'veux vivre Des embrouilles_ de couples éternelles
J'ferme la boîte à gants. J'mets la clim pour souffler l'air
J'me dirige. Vers des contrées sous-terraines -
Ils ont conduit leur première caisse j'étais en caisse dans une supérette
J'fais pas du bénef ça viendra... J'suis pas une d'ces schnecks à vingt balles –
J'veux pas suer comme un autiste seul j'fais pas ça pour vos auditeurs
J'fais ça pour les gros diggers. J'fais ça pour les chroniqueurs
J'en laisse pour les profiteurs j'ai toujours été généreux
Non. J'ai pas aussi peur qu'eux. Moi j'ai gardé mes bleus
Mes potes sont toujours à deux doigts d'se pendre –
D'ici que leurs autographes se vendent – j'ai – pas le temps – d'jouer –
Faut qu'je mette en cloque une allemande t'sais
J'remercie Dieu je lui fais pas d'demande (remercie Dieu)
Je ferme les volets - j'éclaircis la snare
Dieu merci ma mère n'est pas crevée d'son mélanome
J'sais pas trop c'que j'vise avec ce genre de phrases
J'crois qu'mon père avait raison quand i' m'traitait d'chialeuse –
J'attends une femme pour me résoudre j'attends une dépanneuse
Les câbleuhs s'avoisinent et ça goutte dans le vase
C'te fille si j'peux la revoir s'il pleut des gens et des atomes
On pourrait s'entrechoquer – s’enquérir à terre
Dieu merci pour la beauté Le bon et le vrai –
M'avoir permis d'me doter D'ce fond et d'ce verbe
Ils pourront pas m'l'ôter sans s'tâcher – s'enticher m'suriner
Chaud – quand j'pense que j'suis né la langue attachée
Désormais elle est bien pendue toujours mieux qu'mes potes
Si la prochaine fois t'es rendu crois moi qu'j'me dégomme
Pas de risque d'attentat je sais pas m'imposer
Pas de risque d'attentat j'ai déjà implosé
(de rien)
Service – merci j'me barre.
J'écris trente six morceaux j'en enregistre quatre
T'sais plus c'que t'as dit qui les heurtèrent. Ils ont fini d'jeter leurs pierres i' rappliquent avec des
parpaings... c'est qu'des tapins.
J'les ai vu i' font l'pied d'grue ...
À quoi ça m'a servi de bosser dur depuis l'début – on verra bien -
Pour l'instant j'suis grave loin D'avoir fini mon taf – ici –
J'attrape quelques images qui brillent - et les plas – tifie –
Flaques de pisse dans l'ascenseur. Flaques de pisse dans l'escalier
On dirait moi dans mes carnets. Je maîtrise pas quand ça sort
Je force l'entrée ça se serre les coûts montent ça se sert c'est tout
J'appelle tout l'monde frère t'façon mon frère est parti faire ses courses
Hypocondriaque qui stresse aux putes –
J'accroche bien mon estomac je reste focus
Transpire de la tête au buste – joue un Cuizi feat Stomy
J'vais faire trois mille gosses ils se vasectomisent
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8. |
La réplétion
02:51
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J'attends qu'les gens devinent que j'me sens mal
J'ose plus le dire que j'me sens mal
J'peux baiser une 10/10 pour deux cents balles
Elle s'ouvre devant moi, avant que j'l'encastre, j'mets mes yeux en face
J'essaie de prendre une photo mentale
Ça calme la bite, et l'esprit, c'pas pour autant que tu me manques pas
Que ça tape pas précis
Que j'me sens pas seul j'y crois pas quand on m'apprécie
Anorexique, tout l'temps sale comme un gamin violé
Y'a quoi de si fendard ? Bande de putain d'drogués
J'mets un aphex twin, rembobine trois fois les sons
J'attends qu'on m'rembourre avec de l'affection dans la peur constante qu'on m'rembarre
Comme si mon frère allait sortir des murs
Me démarrer me traiter d'demeuré et plus encore
Le coeur l'écorce d'une fille sonnent à l'accueil – un juste renfort
Je n'appuie pas sur mes pupilles jusqu'à c'que du sang sorte
Elles m'ont toutes dit que j'étais comme une groupie
Elles ont toutes bloqué mon numéro de peur que j'dégoupille
Elles me laissent croupir – quelque-part dans l'oubli et je m'érode
C'pas comme d'habitude si elle revient ça redevient l'même cas d'figure –
Quand j'la prend dans mes bras – les beautés froides, leur attitude, me donnent envie de m'enfouir
dans mes draps (ou d'prendre les voiles)
Tu me préférais avant. voudrait me revoir en l'état –
J'suis une bombe à retardement . avec les cheveux en pétard –
j'vais tellement t'técla t'auras plus d'parents
J'vais t'apprendre le grand écart – brutalement et suce ma't'nant
quéss't'as ? j'peux t'en écrire quarante (j'ai cker-sta des phases) –
Pendant tes p'tites absences …
Esthète drogué à la beauté qui ère scotché là – comme R.O.C.H
pourquoi ces deps me parlent de Coachella – j'suis bloqué au péage
Pour une histoire de gent-ar, d'argent –
Que j'dépense intégralement quand j'me pinte au bar
J'fréquente des catins notoires – qui m'font des reproches – du matin au soir
Que ça m'plaise – de devoir me prouver, c'est pas improbable,
Que j'm'achève – c'est qu'à moitié prévu,
J'peux plus m'rater, ça s'rait ridicule, plus d'bévues
Encore trauma d'un cauchemar de mois d’août
Rien qu'à fuir toutes ces connasses de geoises-bour dans des goddasses de parkour
Hors de moi les cartouches –
Me réconforte devant la rosace de Notre-Dame de Strasbourg
aureuhvoir poufiasse
Qu'est-ce qui s'est passé – pourquoi –
On est là à s'entasser jusqu'à la dépression
J'voudrais tous vous enlacer jusqu'à la réplétion
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9. |
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J'ai mal quelque part. J'suis en quête de gloire. –
Mon frère voulait qu'j'arrête de boire il a mis son poing au travers de moi. –
Il s'est cassé la main ce con j'entends encore le son
… (ouais ouais)
Leur nouveau monde a comme un air de chtar. Est-ce que ça . T'va
Si j'peux passer après toi – tu vois je stresse je crois.
Après tout ça après l'scan on va s'faire bouyave avec quoi ?
… I' vaut mieux qu'je chercheuh pas
Le temps c'est pas du fric faut fructifier – t'as pigé c'est l'argent qu'est du temps sacrifié –
Paie pas plus que c'qui est tarifé – j'vais r'commencer à me scarifier
Pour contredire ma psy et faire taire p'tit à p'tit la voix qui tappine dans mon crâne, suce dans mon
crâne, use de ses charmes pour me faire perdre mon calme et mes armes, me clame – que t'es
quelque part en train de pépom chépaki
J'ai des remontées acides – je suis éhonté j'aspire –
qu'à – raconter ma vie – pour la faire sortir de ma tête
Ah bon c'est gratuit – d'écrire un texte
Le marketing c'est d'la séduction
La séduction c'est du marketing ….
…. Ok
…. ok
…. ok
…. ok
Le marketing c'est d'la séduction
La séduction c'est du marketing
Ah bon pour faire du son faut faire ça
Pour faire du son faut faire des sous faut faire de l'intérim
Le marketing c'est d'la séduction
La séduction c'est du marketing
C'que tu caches, ces suçons, c'que du cash
Pour faire une place à tes rimes faut être prêt à faire le saut
faut être prêt à faire le saut
faut être prêt à faire le saut
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faut être prêt à faire le saut
faut être prêt à faire le saut
faut être prêt à faire le saut
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Rate mon suicide mais j'ai plusieurs cordes à mon arc
J'm'habille qu'en pantalon large comme une fille qu'a été lée-vio Fuck ton lévi's moi c'est Lévi-
Strauss Fuck tes écriteaux, j'avance en suivant les signaux fréquente des autistes des schizos
Ma mère n'écoute pas ma merde j'ai pas b'soin d'me censurer
Ma mère n'écoute pas ma merde trop occupée à suer, à s'tuer au taf
À survivre au caf et à fumer, à saturer (à faire le taf de trois curés) dans un sale état, capturée
La douceur m'est dev'nue une stupeur _
J'pourrais écrire 30 albums, mais j'ai encore un peu d'pudeur
Et faut connaître des beatmakers, des markéteux qui veulent trouver des hitmakers, des disquetteurs,
des p'tits lécheurs …...
Dieu est fascinant, terrifiant, c'est le sexe le vrai celui qu'est captivant, ils te foutront en dégrisement
t'ordonnent de clore la porte
Vos existences – éloignées de Dieu sont laides comme un nopor, faibles et fragiles comme – des
poignets de vieux
.. Un trône pour Maldoror les urbanistes ont comme froissé le lieu
Un badge accrochés à nos gorges, un téléphone et fais du pez
Démons le monde à bras le corps, nous prennent, nous pèsent puis nous essorent
Ça devrait avoir v'là les r'mords, ça devrait avoir v'là le mort
J'sais plus où immiscer ma bite tout est d'jà bai -sé
Si aller aux putes c'est un viol je suis multirécidiviste
J'me l'avouerai jamais tsais – j'voulais voir goûter à l'excès
un peu d'alcool, le lieu n'est plus si sinistre
(Là bas) On a pas d'meilleurs jeux que Game Freak
Pas plus d'osmose que snare – ...kick – pas plus de flow que Ken – drick –
Gros llet-bi d'deux cents dans ses yeux, et je persiste, elle m'fixe
J'la baise devant Dieu pas devant Netflix
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10. |
Pression Aspiration
08:03
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Un jour j's'rai leur égal si je subsiste sans la nage
Là j'dessine des étoiles. - Quand j'urine dans la neige
Inscrit dans la marge - obsédé par la brèche (ouais ouais)
Il y a pas d'bon côté à la caisse (crois moi)
J'donne ma confiance gratos, on m'la rend en crachats (d'accord)
Glisse et dépose – mes tracas dans le trackout
Dieu vous fait pécheur – puis vous pardonne – l'arnaque – son souffle –
Passe par les meurtrières quand les pores de l'incarna - tion s'ouvrent
Comme un glaive discret il parcourt chair et os
Il s'insère dans les femmes – y'a qu'ça pour faire tes formes
Comme des phares – ça vous pète les globes oculaires
J's'rais ptetr populaire sous peine d'efforts pour l'instant pas d'effet
J'ai les bagues de mon père pour les claques au derche
T'as une chatte de bonbec un visage d’obsèques
Ils sortent des albums ils n'ont pas de concepts -
Ces rappeurs s'expriment comme des sales connes. Ils n'ont pas de complexes
Envie d'gerber quand je bouquine dans l'tram –
Mais un boug dit à un mec torché de prendre exemple sur moi
Les mêmes lacunes vois-tu – j'me jète sous les mêmes voitures les mêmes tures-voi
À la r'cherche d'une abrasure dans l'ventre du froid
Une griffure dans l'air, une chaleur accrue quand elle s'allume
Qui m'est apparue t't'à'l'heure, et qui m'excitera
J'suis sur le réhausseur les essuie-glaces me fendent l'iris –
J'pourrais péra qu'avec des anglicismes vous dire d'niquer vos soeurs
J'aime que les connasses insolentes
Monte les potards j'fais un saut d'l'ange
Traverse la Petite France. envie d'me mettre une petite balle
J'ai une petite dalle, j'ai une petite panse –
J'aime que les filles distantes, méprisantes, ça m'gâche l'existence
Faut qu'j'me résolve à m'concentrer sur la résilience
Y'a qu'à sentir son corps c'est comme une évidence
Une enveloppe – qui à l'éminence du divin, texture et brillance –
J'vois flotter des schnecks sous tise je suis mort de faim
Je pisse comme j'me pinte, j'me brise comme le pain
Mes exs m'oublient ou portent plainte
L'index de Dieu se plie sur mon corps de singe
Ma mère me fait comprendre qu'elle n'est pas fière de moi
Mes projets me pètent le crâne parfois ça n'payeuh pas,
J'me mens j'me dis qu'd'ici qu'on vende c'est qu'une affaire de mois
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Un peu de liberté et c'est mon seul plaisir
Quand elle se meurt, s'réduit, une vaine envie d'percer
Qu'on s'branle jusqu'à la bite gercée c'pas qu'une affaire de doigts
Qu'on s'venge quitte à se disperser c'pas qu'une affaire de lois
Qu'on s'pende – c'est une affaire de poids
Deux yeux une paire de croix
J'me mens j'me dis qu'd'ici qu'on vende c'est qu'une affaire de mois (en fait) –
J'voudrais juste transmettre le verbe si fallait pas qu'on mange
Faut qu't'apprennes à mettre les formes connasse (ha)
À faire l'effort connasse (ha)
Que j'prenne tes formes pour te la mettre. Dès qu'je sors de là (ha)
J'reviens d'ma s'maine de taf
J'ai de la peine je parle (dans un micro)
Vision de schneck de tass
Le monde s'éclaire j'le capte (sans un diplôme)
Et elles ont peur que j'leur mordeuh l'âme
Y'a un obèse dans ce corps de lâche
Encore heureux qu'j'suis ensorcelable
Je trempe le doigt le ressort salé j'ai
Comme l'impression qu'le divertissement
Remplit d'air les gens – pourtant
I' n'fabrique pas de coeurs allégés
Danse parmi les discours arrêtés (heûh)
Ça risque de piquer – pas que pas que
Vente à la criée. Briquets imbriqués. Mèche sur mèche
Vous êtes friqués friqués friqués friqués
L'erreur est humaine (ouais)
Moi aussi j'veux bien m'tromper du coup
Ça fait belle lurette
Qu'on m'a pas – montré du flouze
Mon avenir me ressemble il n'est que décidé
Quand j'écris – je n'fais que signer.
Comme un muet – que dessiner
Dans la buée, j'suis sur le cul et
Sur le sang. J'réfléchis pas
Avant d'hurler – je ressens
Grâce à nos sangles on garde le sens du centre
Garde accès à Dieu
Le fameux truc comme quoi c'est la souffrance –
Qui donne accès à mieux
Fuis les attroupements (ils accusent)
Ricoche sur la vallée aqueuse
Bouquin bouquin boucan boucan hein
J'fais tout ou rien tout l'temps tout l'temps hein
Trantran ou transe bien
Triste comme bout-en-train (p'tain)
Bac+7 à l'époque de mes quatre ans –
Face aux étiquettes des médocs de mes parents
J'me laisse en disette – ouais – comme en apparence
J'voudrais bien qu'tu t'lèves – ouais – fais comme ça t'arrange
Elle a d'belles chaudes jambes j'ai un bullshit job
Ma bouche se donne c'est d'jà bien d'la bouffer
La dalle d'une balle dans l'buffet
Plus à la r'cherche du charme que du fait
Putain ça part à la douche
Tout est réglé par l'habitude
Comme exercer sa gratitude
J'me suis trop versé dans la biture
Le temps qu'mon tel se charge
J'écris trois textes je chavire
Plus à la r'cherche du charme que d'quoi qu'ce soit (ha)
…
Eric Eract. Julien Gracq j'fais d'la littérature. J'fais pas d'la politique
J'fais pas d'l'art positif ça c'est Dieu... J'suis pas prolifique ça c'est Dieu
J'potentialise, j'suis pas taiseux – y a d'la structure mais – j'suis pas thésard
Le diable porte ses pouces à tes yeux - et - c'est moi qu'tu fuis mais bon y'a pas d'lézards
Envie d'péter un plomb de m'éjecter d'un pont mais j'tiens l'coup pour laisser un son
Céder m'incombe, presser mon CD m'accable, écrire c'est un procédé d'obsédé du macabre, j'ai
frôlé l'OD la musique c'est ma came, deux ans d'travail pour pas péter un câble
OK. J'ai tout volé à Dieu c'est un casse
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